Home ARTICLESLes questions internationales2011-2016 SAUVER LES MUSULMANS DE L’ISLAMISME

SAUVER LES MUSULMANS DE L’ISLAMISME

by admin

Un quart de siècle après son apparition en Algérie le terrorisme islamiste est toujours ‎capable de nous infliger des pertes de l’ampleur de celles du dernier massacre commis à Aïn ‎Defla. Les Algériens ne se sont pas encore remis du choc des massacres ramadanesques de ‎Ghardaïa, qu’un autre les a surpris au premier jour de l’Aïd.

Pourquoi n’y avait-t-il pas d’actions terroristes spectaculaires en Tunisie au temps de ‎Benali alors qu’elles se sont multipliées, jusqu’à devenir monnaie courante, depuis son ‎départ ? La réponse, tout le monde croit la connaître : il tenait la Tunisie d’une main de fer !‎

Mais, à ce que l’on sache, Benali en quittant la Tunisie avec femme et enfants n’a pas ‎emmené dans son exil saoudien la main de fer, elle est restée sur place. Ce qui appelle une ‎nouvelle question : pourquoi cette main de fer a-t-elle perdu la maîtrise de la sécurité du ‎pays ?‎

Le président Caïd Essebsi étant connu pour être intraitable avec l’islamisme, ne peut pas ‎être soupçonné de calculs politiciens comme ceux qui ont accompagné en Algérie la mise en ‎œuvre de la « réconciliation nationale » qui a désarmé l’AIS, les GIA et le GSPC mais pour un ‎temps seulement à en croire Madani Mezrag et ceux qui préconisent la reconnaissance ‎diplomatique de l’ « État islamique », connu sous l’abréviation « Daesh », pour ne pas ‎encourir la guerre « inextinguible » que des compatriotes enrôlés sous sa bannière ‎promettent à l’Algérie.‎

Comme preuve de sa résolution Mr Caïd Essebsi, donneur d’ordres à la main de fer, vient de ‎déclarer la guerre totale au terrorisme et d’en appeler à une nouvelle stratégie requérant ‎des moyens plus importants que ceux de la seule Tunisie, mais dont il n’en a rien dit.

Si,par une telle stratégie, le président tunisien entend de nouveaux dispositifs sécuritaires et ‎militaires il n’aura pas innové par rapport à ses homologues confrontés au problème avant ‎lui, et le terrorisme ne disparaîtra pas de son pays.

Bien sûr que tous les moyens sécuritaires et militaires du monde entier doivent être ‎mobilisés contre le terrorisme, mais ils ne suffiront pas. Non pas que le terrorisme soit plus ‎fort que le monde entier, mais au regard de sa nature insidieuse, pernicieuse, insaisissable ‎et se reproduisant à l’infini.

Il survivra tant qu’il n’aura pas été débranché de la source d’énergie qui l’alimente et le ‎régénère à l’infini, l’islamisme sous ses diverses déclinaisons : takfiriste, djihadiste, salafiste, ‎fondamentaliste, pacifiste…‎

Au temps de Benali, la démocratie et le courant islamiste étaient illégaux. On sait donc par ‎où est venu le terrorisme, et l’expérience de l’Algérie voisine le confirme point par point. ‎Faut-il pour autant incriminer « octobre 1988 » et la « révolution du jasmin » ? Proscrire la ‎démocratie dans les pays musulmans et jeter le bébé avec les eaux du bain ?

Ce serait donner raison aux monarchies arabes qui, juste retour de flammes, commencent à ‎pâtir à leur tour du terrorisme qu’elles ont longtemps soutenu. «Cheh fikoum !» comme ‎diraient nos vieilles et moi avec elles.

L’islamisme a poussé en terre musulmane partout où se trouvait un terreau humain ‎musulman. La démocratie lui a juste offert un peu plus de latitude pour s’exprimer, mais ce ‎que ne lui auraient pas accordé les régimes arabes, internet et les réseaux sociaux allaient ‎le lui donner gratuitement : l’adhésion par correspondance, le recrutement à distance, le ‎travail à domicile…

Daesh est une franchise, elle n’a pas besoin d’envoyer des unités dans un pays, les ‎combattants volontaires sont déjà sur place, disponibles, attendant le moment favorable, les ‎armes et les directives pour entrer en action.

Des « kamis » noirs, il y en a sur le marché, de même que du tissu noir où couper drapeaux ‎et bandeaux. Quelques milliers de dinars et les effets de terreur sont réunis. ‎
Il y a une semaine un enfant a jeté un pétard dans un centre commercial de la capitale ‎tunisienne, provoquant une panique qui s’est soldée par des dizaines de blessés.

A ‎Casablanca, vendredi dernier, ce sont des hurlements de femmes à la vue d’une souris à ‎l’intérieur de la grande mosquée Hassan II lors de la prière collective, qui ont donné lieu à ‎un sauve-qui-peut général qui aurait pu tourner au drame. Il n’y a eu heureusement que des ‎blessés, mais c’est dire l’état des nerfs actuellement au Maghreb.‎

Les Tunisiens nous regardaient d’un œil curieux pour ne pas dire narquois dans les années ‎‎1990, ne se privant pas de se demander discrètement ou à haute voix : « Mais qu’est-ce ‎qu’ils ont ces Algériens à s’entretuer ? » ‎

Je me rappelle très bien du temps où des collègues ministres tunisiens, syriens, libyens, ‎égyptiens et d’autres nationalités arabes me le faisaient remarquer chacun avec leurs mots ‎et leur air contrit (mais pas trop) lors des réunions biannuelles de la Ligue arabe au Caire ‎que j’avais fini par haïr pour cette raison.

Le terrorisme islamiste n’a pas reculé depuis son apparition, il s’est déplacé d’un endroit à ‎un autre en gagnant en intensité, finissant par couvrir plusieurs pays en même temps sur au ‎moins deux continents. Daesh vient de souffler sa deuxième bougie d’anniversaire alors ‎qu’on croirait, à voir son bilan, qu’elle existe depuis Tamerlan. ‎

Il y a une seule chose à faire, un chemin obligé à prendre si l’on veut éradiquer cette peste ‎noire : aller à sa source, couper le compteur général, découpler l’islam et l’islamisme, ‎sauver l’islam de l’islamisme…‎

Il s’agit en l’occurrence d’engager le travail de rénovation de la conception islamique du ‎monde conformément à l’espérance du Prophète à travers son annonce célèbre (« Dieu ‎enverra à cette nation au début de chaque siècle qui rénover sa religion »), espérance ‎portée par des penseurs qui n’ont pas trouvé la manière de faire, ou ont été persécutés par ‎‎« al-ilm al-kadim » qui avait peur d’une remise en cause du statut social de ses tenants.

SEULE UNE PROFONDE RENOVATION DU SAVOIR ISLAMIQUE, DU « TAFSIR » ET DU ‎‎« FIKH », PEUT DONNER UN NOUVEAU SOUFFLE, UNE SECONDE VIE A L’ISLAM DONT ‎L’IMAGE EST EN TRAIN DE DRESSER L’HUMANITE EN ENTIER CONTRE LUI. TOUS LES ‎PEUPLES DE LA TERRE SE DEMANDENT AVEC SIDERATION POURQUOI LES MUSULMANS ‎S’ENTRETUENT ET DETRUISENT MUTUELLEMENTLEURS PAYS.‎

Le terroriste tunisien qui a perpétré le massacre de Sousse, un étudiant en génie ‎informatique de 23 ans, est venu de Kairouan, mais la motivation qui l’a poussé à commettre ‎son acte en y laissant sa vie – il le savait par avance – ne lui est pas personnelle et n’est pas ‎née à Kairouan. ‎

L’idée qui a armé son bras est née avant lui. Elle est venue de l’étranger, des livres de ‎l’égyptien Sayyed Kotb, du Pakistanais Mawdudi, des chaînes tv satellitaires de tous les pays ‎arabo-musulmans, y compris du sien, des camps d’entraînement des Talibans afghans ou ‎pakistanais, du djihadisme de Ben Laden et de Zawahiri qui, tous tant qu’ils sont ou étaient, ‎descendent en droite ligne des idées du kurde Ibn Taïmiya et du saoudien Abdelwahhab…

SI L’ON VEUT CHERCHER PLUS LOIN, REMONTER AUX RACINES, ON DECOUVRIRA QUE ‎CETTE IDEE VIENT DE PLUS LOIN ENCORE DANS LE TEMPS, DU « ILM-AL-KADIM » ‎ELABORE IL Y A DOUZE SIECLES ET RESTE SANS CHANGEMENT DEPUIS. C’EST LA QUE SE ‎TROUVE L’ORIGINE DU PROBLEME, L’ORIGINE DU TERRORISME ISLAMISTE.

Les services de renseignement du monde entier courent derrière les exécutants d’actes ‎terroristes mais pas derrière les idées qui les leur ont inspirés, pas derrière le gant de ‎velours vert (l’islamisme) qui tient la main de fer (le terrorisme).

C’est comme si, au temps de la « prohibition », le FBI courait après les bouteilles de whisky ‎mais laissait les distilleries tourner à plein régime et Al Capone et ses compères s’amuser ‎dans les casinos.

Est-ce à cela que pensaient ceux qui ont dit qu’il faudrait des générations pour se ‎débarrasser du terrorisme islamiste? Probablement.

Le terrorisme d’inspiration marxiste qui ‎visait l’instauration d’une « société sans classes » n’a en effet disparu d’Europe qu’avec ‎l’effondrement du mur de Berlin et de l’idéologie marxiste avec lui.

On aurait aimé apprendre des services de police du monde ce que les terroristes qu’ils ‎arrêtent leur présentent comme raisons et arguments justifiant leurs actes.

On aurait ‎souhaité que des études comparatives, à partir des archives de police et des tribunaux, ‎soient publiées sur les populations de tueurs en série de droit commun, d’un côté, et les ‎terroristes islamistes de l’autre.

De telles études contribueraient à éclairer l’opinion publique, les analystes et surtout les ‎responsables politiques, et les aider à prendre les bonnes décisions devant ce phénomène en ‎croissance au point de devenir une menace mondiale.‎

Tous les crimes ont un mobile personnel, passionnel ou matériel, sauf ces crimes qui ne sont ‎ni des crimes de sang, ni des crimes de banditisme, ni des crimes de guerre, mais des crimes ‎idéologiques, philosophique, religieux.

CE NE SONT PAS DES CRIMES INDIVIDUELS MAIS DES CRIMES IMPERSONNELS, ‎COLLECTIFS. QU’ON LAISSE EN LIBERTE CES MOTIVATIONS ET CES CRIMES NE ‎CESSERONT JAMAIS.

Les thèses « complotistes » n’expliquent pas pourquoi des centaines de milliers de ‎djihadistes acceptent de mourir pour les desseins stratégiques d’Israël, des Etats-Unis ou de ‎l’Occident.

Que ses derniers y trouvent leur compte et encouragent la guerre mondiale intra-islamique ‎est de bonne guerre et nous n’avons qu’à nous en prendre à nous-mêmes, à notre incapacité ‎à défendre nos intérêts, à réformer notre être archaïque, déphasé et inapte à vivre au XXIe ‎siècle.‎

La conclusion à tirer de ces considérations est que le véritable ennemi de l’islam et des ‎musulmans sont les idées islamistes au premier chef, et accessoirement leurs porteurs, ‎hommes ou femmes, adultes ou enfants, pauvres ou favorisés.

Ils meurent dans les opérations-suicides ou sont abattus par les forces de l’ordre mais tout ‎de suite après d’autres prennent leur relève ailleurs, sur d’autres continents, inconnus des ‎services de police et de renseignement, sans casier judiciaire ni pilosité suspecte ou ‎habillement distinctif.

LES TERRORISTES TOMBENT OU SONT MIS EN PRISON, MAIS LES IDEES QUI LES ONT ‎TRANSFORMES EN TUEURS EN SERIE COURENT PARTOUT ET DANS TOUTES LES ‎DIRECTIONS : MOSQUEES, RESEAUX SOCIAUX, CHAINES DE TELEVISION, LIVRES… ‎

ELLES SONT ENSEIGNEES DANS LES INSTITUTIONS ET ETABLISSEMENTS ISLAMIQUES OU ‎ELLES SONT PRESENTEES COMME DES IDEAUX A ATTEINDRE, MAIS LORSQUE CEUX QUI ‎LES ONT REÇUES PENDANT LEUR CURSUS VEULENT LES METTRE EN APPLICATION, ILS SE ‎HEURTENT AU REFUS ET AUX INTERDITS DE LEURS GOUVERNANTS QUI LEUR ‎REPROCHENT ALORS DE DEVIER, DE FAIRE DE LA « POLITIQUE ».

C’EST DE CETTE CONTRADICTION, DE CETTE INCOMPREHENSIBLE INCONSEQUENCE ‎QU’EST NE LE TERRORISME ISLAMISTE PARTOUT OU IL EST APPARU : AU TEMPS DES ‎‎« KARAMITA », DES « HACHACHIN » DU « VIEUX DE LA MONTAGNE » OU DE NOS JOURS. ‎

COMMENT CETTE EVIDENCE A-T-ELLE PU ECHAPPER AUX AUTORITES DES PAYS EN BUTTE ‎AU TERRORISME ISLAMISTE, COMMENT N’ONT-ELLES PAS FAIT LE LIEN ENTRE UN ‎‎« ILM » DEPASSE, DEVENU UN CIMETIERE D’ « IDEES MORTES » ET D’ « IDEES ‎MORTELLES » OPPOSEES AUX PLUS SIMPLES VALEURS HUMAINES, ET LA ‎RADICALISATION DES ESPRITS ET SON ABOUTISSEMENT FATAL, LE TERRORISME ?

TEL EST L’INCROYABLE PARADOXE DES PAYS MUSULMANS QUI NE VEULENT PAS ‎TOUCHER AUX SOURCES DU PROBLEME, MAIS SEULEMENT A SES EFFETS ET SES ‎CONSEQUENCES. L’ORIGINE DU MAL EST DANS LA CONCEPTION ISLAMIQUE DU MONDE ‎CONÇUE, PRECHEE ET ENSEIGNEE DEPUIS QUATORZE SIECLES SANS LE MOINDRE ‎CHANGEMENT ET LA MOINDRE ACTUALISATION.

Ô GOUVERNEMENTS AVEUGLES, VOUS NE VOULEZ PAS VOIR LA VERITE ET LA ‎REALITE EN FACE ? ELLES VOUS EMPORTERONT VOUS, VOS PAYS ET VOTRE RELIGION !‎

Les masses musulmanes savent ce que leur réserve l’Etat islamique, mais elles ne sont pas ‎tellement inquiètes. D’abord parce qu’elles ne se sentent pas concernées, continuant à ‎penser que c’est le seul moyen de faire entendre raison à l’Occident et au sionisme.

Elles sont dans l’expectative, attendant de voir de quel côté la balance penchera pour se ‎déterminer enfin et s’engouffrer telles les bêtes à qui on fait suivre le passage les conduisant ‎à l’arène des toréros, aux exhibitions de cirque ou à l’abattoir selon ce qui a été décidé pour ‎elles à leur insu.

S’il n’y qu’un musulman sur mille susceptible d’être séduit par l’islamisme c’est, sur les trois ‎cents millions d’Arabo-musulmans, une réserve de 300.000 candidats au terrorisme. Or ‎quelques centaines suffisent pour mettre un pays à feu et à sang. ‎
Daesh est une véritable « Légion étrangère », comprenant des individus venus d’une ‎cinquantaine de pays au moins, sans compter ceux venus d’Europe, d’Amérique et ‎d’Australie, soit du monde entier.‎

L’ISLAMISME N’EST PAS EN REGRESSION, IL EST EN EXPANSION. IL A OPERE UNE MUE, ‎OPTE POUR LE CAMOUFLAGE, LE PROSELYTISME ET L’ENDOCTRINEMENT CIVIL, ‎UTILISANT LES BONS SENTIMENTS DES GENS JUSQU’A PRENDRE LES FORMES D’UNE ‎CULTURE SOCIALE ORDINAIRE ALLANT DE SOI. IL EST EN PASSE DE S’IMPOSER COMME ‎L’UNIQUE MANIERE D’ETRE MUSULMAN.‎

Le terroriste est aussi insidieux qu’une mauvaise idée, il peut passer entre les mailles du ‎filet, vous surprendre car on ne sait ni qui il est, ni à quel aspect le reconnaitre. ‎
La Tunisie a par exemple bien fait de déployer des soldats sur les plages. Cette mesure peut ‎en effet aider à sécuriser ces lieux de détente, mais en apparence seulement car des soldats ‎déployés en de tels endroits est un signe de guerre et non de sécurité, sans dire qu’une ‎‎« divine » surprise peut à tout moment se retourner contre ses initiateurs bien intentionnés : ‎un soldat se mettant à tirer sur les « étalages d’impudeur » et la confiance en l’armée est ‎perdue, ajoutant au sentiment de terreur ambiant.

Les mouvements terroristes quels qu’ils soient et où qu’ils soient apparus dans le monde ont ‎toujours été clandestins, invisibles. Ils n’occupaient pas des villes, ne menaient pas de ‎guerres classiques avec des engins de transport, des chars et des missiles, ne se ‎comportaient pas en armées conquérantes, ne s’emparaient pas de lieux historiques ayant le ‎caractère de patrimoine de l’humanité pour les démolir, ni de puits de pétrole.

Il en était ainsi du terrorisme algérien, égyptien, d’al-Qaïda, des GIA, de l’AIS, d’AQMI il y a ‎quelques années… On en connaissait le sigle, le leader, mais on ne voyait pas de colonnes ‎blindées, de convois de camions, d’exécutions publiques d’otages…‎
Les hordes de Daesh tuent, décapitent, immolent musulmans, chrétiens et Yazédis, ‎détruisent les vestiges historiques au nom de l’État islamique qu’ils projettent d’établir par le ‎fer et le feu dans le monde entier. Leur but final, disent-ils, c’est « al-Qods », Jérusalem, ‎Israël. ‎

L’Occident laisse faire pour le moment car plusieurs États jugés hostiles à Israël ont été ‎pratiquement détruits : Syrie, Irak, Yémen, Libye… D’autres sont affaiblis pour longtemps ou ‎peut-être pour toujours : Pakistan, Afghanistan, Égypte, Tunisie, Mali, Nigeria, Niger, Tchad…‎

‎« L’Apocalypse » de Jean décrivait il y a deux mille ans la fin du monde qui sera marquée ‎par l’ultime bataille entre le bien et le mal sous le nom d’ « Armageddon ». Et son lieu de ‎déroulement serait le Moyen-Orient.

Ceux qui sont imprégnés des récits et prédictions de Saint Jean ne manqueront pas de voir ‎dans Daesh les cavaliers de l’Apocalypse de la fin du monde qui sera précipitée par le feu ‎nucléaire que ne manquera pas de déclencher Israël s’il se trouve réellement en danger… ‎

‎« Le Soir d’Algérie » du 21 juillet 2015‎

PS du 22-11-2015 : Le communiqué diffusé par Daesh pour revendiquer les attentats commis ‎en France le 13 novembre‏ ‏dernier commence par la citation d’un verset coranique (« Et ils ‎pensaient qu’en vérité leurs forteresses les défendaient contre Allah. Mais Allah est venu à ‎eux par où ils ne s’attendaient pas et a lancé la terreur dans leurs cœurs » (sourate 59, ‎verset 2). ‎

Aucune institution islamique, aucun « alem » n’a condamné cette utilisation criminelle des ‎versets du Coran non seulement pour justifier des crimes que l’islam ne saurait couvrir, mais ‎pour imputer ces crimes à Allah lui-même qui, selon le sens du verset, les aurait commis. ‎N’importe qui peut sortir du Coran n’importe quel verset et commettre n’importe quel crime ‎sans que le « ilm » officiel ne pense au moyen d’arrêter cette utilisation sauvage du Coran, ‎du hadith et de l’islam.‎

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