PATÛRE POUR CHIENS

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Quand, au printemps 2011, l’ange de la mort se présenta à lui sous l’image floue et ‎chaotique d’une révolte populaireة‎ Kadhafi n’en crut pas ses yeux et pensa d’instinct à un ‎complot tramé par la CIA dont il avait une peur irraisonnée depuis le bombardement de sa ‎résidence sur ordre de Reagan en 1986 et l’affaire « Lockerbie ».

Les yeux hagards, les cheveux ébouriffés et le visage défiguré par l’incompréhensionة‎ il ‎hurlait devant les caméras de télévision depuis le balcon de « Bab al-Azizia » : « Man ‎antoum ? » (« Qui êtes-vous ? »). Comme s’il s’adressait à des extraterrestres invisibles ‎venus du ciel spécialement pour lui nuire.

Kadhafi ne comprenait pas et, à sa place, on le comprend parfaitement : le peuple libyen qui ‎lui avait été soumis pendant quarante ans entra brusquement en rébellion contre lui et ‎proclama d’emblée qu’il n’aurait de cesse qu’il n’ait vu son sang couler dans un fossé.

Peut-être, Dieu seul le sait, s’est-il rappelé à l’instant fatidique où on l’a lynché qu’enfant il ‎avait assisté à des scènes semblables, sinon avec des hommes du moins avec des bêtes, lui ‎qui appartenait à la tribu des « Gueddaf-ad-dam » (« ceux qui font gicler le sang »).

Ceausescu et sa femme présentaient aussi un air semblable au moment d’être fusillés sans ‎jugement pour apaiser la colère du peuple roumain entré en révolte contre leur despotisme ‎devenu incongru à leur insu.

Saddam Husseinة‎ quant à luiة‎ a probablement eu le temps de se préparer à son sort en lisant ‎durant sa captivité non plus le bréviaire du bâathisme de Michel Aflak, mais le saint Coran.‎

Quand, pendant la démoniaque décennie noire, les Algériens découvraient avec horreur les ‎massacres collectifs commis en chaîne par le terrorisme islamiste, beaucoup d’entre eux, ‎refusant d’y croire, répétaient en secouant la tête comme dans une crise d’épilepsie, soit en ‎signe de certitude, soit pour interdire à l’idée d’y entrer : « Non ! Ce n’est pas possible ! Des ‎Algériens ne peuvent pas faire ça à d’autres Algériens ! »‎
Vains propos de citoyens meurtris et profondément remués mais ignorant beaucoup de ‎choses sur eux-mêmes, sur leur histoire cahoteuse et sur le magma de contradictions qu’ils ‎appellent tantôt « valeurs », tantôt « constantes nationales ».‎
Mais si mes frères, mais si ! ‎

C’est bien nous, et non des agents du Mossad ou des Harkis infiltrés, qui avons commis ces ‎horreurs qui n’étaient pas les premières et ne seront pas les dernières. Nous en ‎commettrons d’autres à l’avenir, en gros ou en vrac, en vrac et en gros, il n’y a aucun doute. ‎Personne ne peut prédire quand ni pourquoi, mais le plus probable est que ça aura à voir ‎avec le faux « ilm » qui est en train de démanteler l’État dans l’esprit des « croyants », ou les ‎prix du pétrole.

Avant d’accuser les autres, nous aurions mieux fait de nous demander en parodiant Kadhafi : ‎‎« Man nahnou ? » (« Qui sommes-nous ? »).

Ne l’ayant jamais su, personne n’a pu répondre à la question posée par Boudiaf en 1964, ‎‎« Où va l’Algérie ? », comme personne n’est en état de répondre à celle de la jeunesse ‎d’aujourd’hui, « win al-harba win ? » (Où fuir ?). ‎

NOTRE CULTURE SOCIALE A HABITUE NOTRE INCONSCIENT COLLECTIF AU VERSEMENT ‎DU SANG DANS LA JOIE COMME DANS LA PEINE.‎

L’Aïd, la « touisa », la circoncision, le mariage, le coulage de la dalle, le succès au bac du fils ‎ou de la fille, etc, sont autant de circonstances où on fait couler le sang sous les yeux ravis ‎des enfants à qui on apprend, à l’occasion, comment saigner et dépecer une bête pour être ‎un musulman accompli.

Même quand on veut vanter une amitié exemplaire entre deux personnes on lâche, ‎admiratif et joignant d’émotion les deux doigts : « Ces deux-là, le même couteau les ‎égorgera !» (« mouss wahed yadhbah houm !»).

C’EST DANS NOTRE CULTURE, ÇA VIENT DE LOIN ET ÇA A ENCORE DE L’AVENIR. ‎
Qui ne détient, sinon une arme à feu, du moins une épée, une hache, un hachoir de boucher ‎ou un couteau à la maison, dans la voiture ou sous ses vêtements ? Et pourquoi faire à votre ‎avis ?‎

Il arrive aussi que, médusés par le sort fait à notre pays, par la manière dont il est gouverné ‎et le pillage de la richesse nationale autorisé, voire recommandé ou ordonné, nous nous ‎exclamions : « Ce n’est pas possible ! On n’est pas gouvernés par des Algériens ». Et de citer ‎le Maroc, la France et, depuis Chakib Khelil, les USA. ‎
Mais non, mes frères, mais non !

SI LES ACTUELS DIRIGEANTS NE SONT PAS TOUS DE VRAIS ALGERIENS, IL EN FUT QUI ‎L’ETAIENT ENTIEREMENT ET QUI NE FIRENT PAS MIEUX AVANT ET APRES ‎L’INDEPENDANCE. CHACUN A CASSE LA REVOLUTION OU LE PAYS A SA MANIERE : DANS ‎SA MORALE, SA MEMOIRE, SA DIGNITE, SON EDUCATION OU SON ECONOMIE. EXPRES ‎OU PAR IGNORANCE, IL IMPORTE PEU. SOUS LEUR REGNE AUSSI LES MEILLEURS ETAIENT ‎EN BAS ET LES PIRES EN HAUT, MEME S’IL FAUT RECONNAITRE QU’AUCUN N’A ETE AUSSI ‎PERMISSIF AVEC LA POURRITURE QUE LE POUVOIR ACTUEL.

ET LE PEUPLE DANS TOUT CELA ? ‎

Eh bien nous n’avons rien fait pour les uns et presque rien pour les autres afin que cela cesse ‎ou change dans le bon sens. On ne s’est jamais révolté depuis l’indépendance qu’à cause de ‎la hausse des prix de la semoule ou de l’huile, et demain, à cause du carburant, du lait ou ‎d’un autre produit de première nécessité.

A CAUSE DE QUELQUE CHOSE, MAIS JAMAIS POUR UNE CAUSE.

Octobre 88, cessons de nous la jouer, n’était qu’une grosse émeute. L’éveil démocratique, ‎les mythes, les légendes, les lauriers, c’est plus tard qu’ils ont été forgés ou tressés. ‎

Si l’on veut la vérité, seules les idées islamistes et berbéristes se sont battues pour une ‎cause, la leur en propre, et non celle du pays. Sans préjuger de leur justesse ou de leur ‎fausseté car le sujet n’est pas là. Moi je les ai qualifiées dès 1989 de « açabiyate » en ‎empruntant le mot à Ibn Khaldûn, l’auteur de « Histoire des enseignements de l’histoire ‎des Arabes, des Persans et des Berbères ».

LES LEÇONS DE NOTRE HISTOIRE ACTUELLE, NOUS LES TIRERONS UNE FOIS QU’IL SERA ‎TROP TARD, QUAND ÇA NE SERVIRA PLUS A RIEN.

Ou bien un autre Ibn Khaldûn, venu d’on ne sait où, le fera pour l’Occident, les Martiens ou ‎tout simplement l’histoire des peuples et des nations des siècles à venir. On parlera de nous ‎comme on parle de nos jours des peuples précolombiens quasi totalement disparus ou des ‎‎« peuples de la perpétuelle aurore » comme disait le penseur espagnol Ortega Y Gasset des ‎peuples qui n’ont jamais vu le soleil se lever sur eux, bloqués entre le jour et la nuit, comme ‎si leur temps s’était arrêté à l’aube, une aube dans laquelle ils allaient être éternellement ‎figés.‎

LES AMES INNOCENTES MAIS INCONSEQUENTES DE NOS COMPATRIOTES SONT ENCORE ‎SOUS LE CHOC DE LA VIDEO MONTRANT UN ENFANT JETE EN PATURE A UN CHIEN ‎BERGER ALLEMAND, COMME ON JETAIT DANS LA ROME ANTIQUE DES ESCLAVES OU LES ‎PREMIERS CHRETIENS EN PATURE AUX FAUVES DANS UNE ARENE POUR AMUSER LE ‎PUBLIC.

Mais est-ce le pire de ce qu’on a vu dans notre vie récente ou lointaine ? Que dire du ‎terrorisme pardonné qui a tué enfants, bébés et fœtus, de l’hécatombe routière quotidienne, ‎des affrontements au sabre récurrents entre bandes rivales un peu partout, du récent débat ‎parlementaire où on revendiquait le droit de battre les femmes au nom de nos « valeurs ‎authentiques », de la gratuite cruauté des agents de toutes les administration et services ‎publics envers les usagers, de la corruption impunie, de l’État absent et du climat de ‎sorcellerie ambiant ? ‎

En entendant une cohorte de juristes dénoncer la violence contre les enfants et l’absence de ‎textes sur la protection de l’enfance, en voyant avec quelle rapidité la justice a diligenté une ‎enquête et les présumés coupables arrêtés, en suivant sur les médias les harangues à propos ‎des droits de l’homme et du citoyen, je me suis cru en pleine Révolution française de 1789 ‎avant de retrouver mes esprits et de m’interroger sur le silence observé au sujet d’autres ‎violations de la Constitution, des lois, de la morale publique…

Cette affaire n’est-elle pas un exutoire, l’arbre qui cache la forêt ?

CAR SI QUELQUES HUMANOÏDES, COMME IL Y EN A TELLEMENT DANS NOS RUES ET NOS ‎CITES, ONT DELIBEREMENT DONNE UN ENFANT EN PATURE A UN CHIEN QUI N’A PAS ‎FAIT USAGE DE TOUTE SA FEROCITE, LES RESPONSABLES ACTUELS ONT JETE EN PATURE ‎TOUT UN PEUPLE A DES MOLOSSES INSATIABLES QUI L’ONT DESOSSE ET CONTINUENT ‎DE SUCER SA MOELLE SANS QUE CELA N’EMEUVE GRAND MONDE.‎

C’EST DE CE JEU D’ATTRAPE-NIGAUDS, DE CES MAUVAIS EXEMPLES, DU DISCOURS ‎PUBLIC CYNIQUE ET DES CRIMES IMPUNIS QUE VIENT LA SENSATION DE PLUS EN PLUS ‎FORTE QUE NOS VALEURS SONT DES CAMISOLES DE FORCE, NOS IDEES DES CHAINES ‎D’ESCLAVAGE, NOS VISAGES DES FAÇADES FARDEES, NOS PAROLES DE PIEUX ‎MENSONGES, NOS APPARENCES DES DEGUISEMENTS, NOTRE VECU UNE EPREUVE DE ‎TOUS LES INSTANTS, NOTRE FUTUR UNE SOURCE D’ANGOISSE, NOS DIRIGEANTS UNE ‎SECTE SATANIQUE ET LA PSEUDO ELITE UNE CACOPHONIE OU COHABITENT ‎CONTRADICTIONS DETONANTES, LACHETES, JALOUSIES ET PETITES AMBITIONS.‎

Oui, « win al-harba, win ? »

NOUS SOMMES UN PEUPLE QUI REGARDE AILLEURS DEPUIS UN SIECLE PARCE QUE ‎PERSONNE OU PRESQUE NE PORTE LE SENTIMENT D’ETRE CHEZ LUI, EN SURETE, D’AVOIR ‎UN AVENIR, D’ETRE RESPECTE, D’AVOIR UN « HOME » NATIONAL STABLE ET DURABLE.

NOUS REVONS PRESQUE TOUS D’AUTRES REALITES, D’AUTRES RAPPORTS SOCIAUX, ‎D’AUTRES MODELES D’EDUCATION, D’AUTRES SPECTACLES, D’AUTRES EXEMPLES, ‎D’AUTRES DIRIGEANTS.

NOUS SOMMES DES EMIGRANTS EN PUISSANCE, DES BINATIONAUX POTENTIELS, DES ‎‎« HARRAGAS » POUR CEUX QUI N’ONT PAS DE VISA ET DES « HARRABAS » POUR CEUX ‎QUI PEUVENT EN AVOIR.

LE DRAME C’EST QU’ON NE VEUT DE NOUS NULLE PART, AYANT TROP D’ACCOINTANCES ‎AVEC LE TERRORISME ET TROP DE CLAIR-OBSCUR DANS NOTRE IDENTITE. NI TOUT A FAIT ‎DES ORIENTAUX EN ORIENT, NI ASSEZ OCCIDENTAUX EN OCCIDENT, NOUS SOMMES ‎VOUES A PASSER PARTOUT POUR DES INTRUS, DES INDESIRABLES, DES PERSONA NON ‎GRATA.

Combien, néanmoins, partiraient s’ils en avaient les moyens, et combien resteraient par ‎choix ? La majorité vit avec le sentiment d’être des conscrits, des assignés à résidence, des ‎retenus contre leur gré, des prisonniers. Ils n’ont pas peur de mourir, écrivent-ils sur les ‎banderoles de leurs colères intermittentes, ils sont déjà morts.‎
D’où vient ce pessimisme, ce désespoir, cette mort intérieure ? ‎

De notre indépendance avortée par la faute d’une génération égoïste, ignare, tyrannique, ‎corrompue et immorale pour certains, haineuse et quelque fois mentalement malade, mais ‎aussi de notre histoire chaotique tout au long de laquelle nous n’avons cessé de passer d’un ‎modèle culturel à un autre, ayant été dans l’Antiquité un peu païens, un peu juifs, un peu ‎chrétiens puis, avec l’islam, un peu chiites, un peu ibadites, un peu sunnites et, aujourd’hui, ‎des islamistes suspectés de pouvoir passer à tout moment à l’action terroriste.

Nous avons successivement connu l’influence phénicienne, carthaginoise, romaine, vandale, ‎arabe, turque et française, mais les tempêtes de l’Histoire ne nous ont pas laissé le temps de ‎devenir nous-mêmes, des Orientaux avec les Phéniciens, Carthage, les Arabes et les ‎Ottomans, ou des Occidentaux au temps de Rome, des Vandales et des Français, car une ‎occupation chassait l’autre.

La conquête arabe a coulé dans nos âmes vacantes l’islam avant de se fondre parmi nous ou ‎de poursuivre sa chevauchée vers d’autres destinations selon les points de vue des ‎spécialistes de la période.

En cinquante ans d’indépendance nous avons été livrés tels des cobayes au même alternat ‎idéologique, à la même instabilité psychologique, passant là encore d’un modèle ‎d’inspiration « progressiste », occidentale, à un modèle religieux d’inspiration salafiste, si ‎bien qu’il est très difficile de trancher sur notre identité réelle ou de spéculer sur nos futures ‎orientations sociétales.

A MON AVIS, C’EST LE MODELE TALIBAN QUI L’EMPORTERA AU JOUR OU IL N’Y AURA ‎PLUS DE PETROLE CAR C’EST LE PLUS PROCHE DE NOTRE ESPRIT DE DOUAR. ON LE VOIT ‎DEJA.‎

Les brassages et métissages culturels que nous avons subis depuis « l’Homme de Mechta ‎Larbi » ne peuvent pas ne pas avoir laissé de traces dans notre patrimoine génétique.

Les marqueurs orientaux et occidentaux ont imprimé alternativement leur patine dans notre ‎génome dans des proportions que nous ignorons mais qui transparaissent dans les ‎différences psychologiques évidentes d’une région à une autre de notre pays, certains de nos ‎compatriotes présentant clairement des penchants marqués pour l’archétype oriental, et ‎d’autres pour l’archétype occidental, d’où la dichotomie entre modernistes et partisans du ‎‎« retour aux sources ».‎

Notre dénominateur commun est superficiel, artificiel, provisoire, passager. Il peut rompre à ‎tout moment. C’est un identifiant géographique et administratif dépouillé de valeurs et ‎convenant aux quarante millions d’électrons libres que nous sommes, ne gravitant autour ‎d’aucun noyau, d’aucun centre.

NOUS NE PARTAGEONS PAS LES MEMES REFERENTS, LA MEME VISION DU MONDE ET LA ‎MEME CONCEPTION DE L’AVENIR CAR NOUS NE SOMMES PAS CE QUE NOUS SOMMES ‎PAR CHOIX PLEBISCITE, MAIS PAR ACCIDENT, CONTRAINTE, RESIGNATION OU ‎DEMISSION.

L’ALGERIE ? QUARANTE MILLIONS DE « MOI », MAIS PAS ENCORE DE « NOUS ».‎
Des atomes non rassemblés en molécules ; des besoins physiologiques ayant pris des ‎apparences économiques ; mille milliards de dollars rentrés dans les caisses publiques ‎depuis l’indépendance, rien dans les poches de tout le monde à quelques milliers ‎d’exceptions près ; art de la tromperie, ressources de la fourberie et ruses de Djouha en ‎guise de culture sociale… ‎

NOUS DETESTONS LA BEAUTE, LA BONNE EDUCATION, LA POLITESSE ET LA ‎DISTINCTION ; NOUS N’AVONS AUCUN SOUCI DE L’ESPACE PUBLIC OU DE L’HYGIENE ‎PUBLIQUE ; NOUS NOUS EMPOISONNONS MUTUELLEMENT LA VIE DE L’AUBE AU ‎CREPUSCULE ; NOUS NE SAVOURONS LE PLAISIR D’ETRE IMPORTANT QUE SI L’ON ‎HUMILIE OU ECRASE LES AUTRES…‎

POUVAIT-IL SURGIR DE CETTE MACEDOINE, DE CETTE « AÇIDA », UN COLLECTIF SOUDE, ‎UN ENSEMBLE UNI, UNE NATION DURABLE ? NON, PLUTOT, PLUS LOGIQUEMENT UN ‎PEUPLE EN VRAC SANS PROJET COMMUN, SANS BOUSSOLE, SANS RAISON D’ETRE, PRET ‎A TOUTES LES AVENTURES TALIBANES, CALIFALES OU INDEPENDANTISTES.

Par son silence, le pouvoir a l’air de dire: « Après moi, vous vous débrouillerez ! Je vous ‎aurais laissé une situation et des précédents tels que vous ne vous relèverez jamais…»‎
Il ne s’intéresse pas à l’avenir du pays mais seulement au temps qui lui reste, prêt à ‎dilapider tous les moyens, à hypothéquer les réserves de gaz de schiste et la nappe de ‎l’Albien, à endetter le pays pour maintenir la paix sociale et la poursuite de la rapine et de la ‎gabegie.

En regardant l’horrible vidéo, c’est ce que j’ai ressenti : nous sommes de la pâture pour ‎chiens sous les yeux amusés de Caligula ou Néron, deux empereurs romains qui ont sapé les ‎bases morales de l’Empire romain. Il ne s’est plus relevé à ce jour.‎

‎(« Le Soir d’Algérie » du 30 avril 2015)‎

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