ET POURTANT ELLE COULE…

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Les vestiges historiques détruits en Irak par Daesh sous le regard effaré de l’humanité étaient à leur place depuis des millénaires. Y compris à l’époque du Prophète et de ses successeurs dont aucun n’a eu l’idée de les détruire. Ni d’autres trésors archéologiques en d’autres endroits des trois continents où l’islam a dominé sans discontinuer pendant des siècles.

Ce n’est donc pas l’islam qui commande de tels actes mais le « ilm al-kadim», celui-là même qui a inspiré il y a une dizaine d’années aux Talibans la destruction à l’artillerie des statues de Bouddha.

N’empêche, aucun Etat musulman n’a condamné ces actes, ni les foules musulmanes ne sont sorties crier leur colère contre ces atteintes à l’esprit authentique de l’islam. J’ai bien peur qu’elles y aient vu, elles aussi, des survivances d’« idolâtrie » nuisibles à l’unicité d’Allah alors que l’idolâtrie, en supposant que le rapprochement ait un sens, n’a pas empêché l’avènement de l’islam ni entravé son expansion.

Ce « ilm » n’est pas sorti du néant, il est l’héritier d’un « tafsir » qui, au fil des siècles, a enseveli l’esprit originel du Coran sous une chape de plomb pour lui faire dire ce qu’il veut et quand il veut. Il l’a enveloppé comme les couches atmosphériques enveloppent la Terre sauf que lui ce n’est pas pour le protéger, mais pour empêcher que la lumière y pénètre ou en sorte. Bennabi qui en a particulièrement souffert, a appelé cette chape de plomb la « gangue post-almohadienne ».

L’état de la « umma-l-islamiya » est plus mauvais à notre époque qu’il ne l’a jamais été. Avant, elle souffrait du fait de ses ennemis (croisades, colonisation, sionisme, impérialisme…) Aujourd’hui elle se meurt sous les coups de ses adeptes, assassinée par leurs « idées mortes » (l’ancien « ilm ») et les « idées mortelles » (l’islamisme dans toute sa diversité) né de la décomposition des premières. Elle est en train de couler corps et biens malgré les saintes dénégations des uns et l’optimisme béat des autres.

De plus en plus de pays arabo-musulmans sont la proie du terrorisme et de la guerre civile, le nombre de victimes se compte par centaines de milliers dans chaque pays touché depuis la fin du siècle dernier, et la querelle qui a opposé il y quatorze siècles Ali et Moawiya s’est ravivée, prenant les traits d’une guerre de religion entre sunnites et chiites, d’où l’urgence d’une solution prophylactique. Le conflit qui a opposé l’Iran de Khomeyni et l’Irak de Saddam dans les années 80 a duré huit ans et causé la mort d’un million de personnes dont notre ministre des Affaires étrangères et la délégation qui l’accompagnait. Qu’en ont gagné les belligérants ?

Les contours d’une guerre encore plus ruineuse pour l’avenir des musulmans prennent forme par petites touches dans l’esprit des non-musulmans de la planète, de plus en plus persuadés que c’est l’islam en tant que tout qui est à l’origine de l’évidente incompatibilité entre les musulmans et le reste du monde. Même si ce n’est qu’une minorité qui porte des idées qualifiées d’extrémistes mais découlant en droite ligne du « ilm » officiel et des prêches quotidiennement servis sur les chaînes de télévision. L’ « ignorance sacrée » (la formule serait de Mohamed Arkoun) travaille sans relâche à faire de cette minorité une écrasante majorité.

Comment, après tout cela, ne pas s’alarmer, ne pas ressentir le besoin express de tout revoir dans l’univers de l’islam, de tout remettre à plat, de remonter au point de départ et, de là, suivre à la loupe le chemin parcouru par la pensée islamique pour retrouver le moment, l’événement, l’endroit où tout s’est joué, le carrefour où, au lieu de continuer d’aller dans la direction du progrès, elle a pris celle de la décadence et du terrorisme intellectuel puis physique.

J’ai suggéré le cadre idéal où pourrait être traitée cette affaire et menée comme un cycle de négociations multilatérales au long cours, l’Organisation de la coopération islamique, en précisant qu’il ne faut pas la lier à un calendrier car des décennies pourraient s’avérer nécessaires, l’essentiel étant que le projet aboutisse à pulvériser la « gangue post-almohadienne », à mettre en place un nouveau « tafsir » (interprétation du Coran) et un nouveau « fikh» (l’« esprit des lois » dans le langage de Montesquieu), à unifier les « madhahibs » (écoles juridiques) et à uniformiser les programmes d’enseignement et de formation en matière religieuse.

J’ai également suggéré une méthode pour rénover et actualiser l’exégèse coranique : exploiter la perspective stimulante qu’offre l’étude du Coran dans l’ordre où il a été révélé. J’ai précisé dès le départ qu’il ne s’agit pas de remplacer le Coran actuel par un nouveau, mais de tirer toutes les ressources cognitives possibles de son étude dans l’ordre où il est venu. Ce qui contribuera à élargir et à conformer au savoir actuel notre conception de Dieu, de l’Univers, de la raison d’être de l’homme sur la Terre et de notre vision des non-musulmans. Qu’est-ce qui choque dans tout cela ? Où est l’atteinte à l’islam, à Dieu, au Prophète ou au Coran ?

Deux tentatives ressemblantes ont eu lieu dans l’histoire duchristianisme aux XIXe et XXe siècles sous le nom de Vatican I et Vatican II et ont échoué, mais les obstacles sont beaucoup moins importants dans le cas de l’islam où le problème ne porte pas sur le dogme, comme c’est le cas pour les Catholiques et les Protestants, mais seulement sur l’œuvre des hommes. Rappelons que Sunnites et Chiites partagent le même Coran, celui rassemblé au temps de Othman.

L’islam aujourd’hui, en ce sujet comme en d’autres, c’est très peu de Coran et beaucoup d’archaïsme hérité d’un corps de connaissances forgé il y a plus de mille ans. La réforme(tajdid)islamique est impossible sans le retour au Coran pour y puiser un nouveau souffle, une nouvelle énergie, et sans cette réforme la « umma-l-islamiya » continuera de couler jusqu’à sombrer définitivement dans le charlatanisme, l’ignorance, la pauvreté et la guerre civile.

L’islam c’est d’abord le Coran, ensuite l’exemple et les paroles du Prophète, et enfin le libre arbitre de l’homme et ses ressources intellectuelles. Dans le lointain passé des esprits libres, brillants et audacieux, ont naturellement interprété le Coran dans le sens de l’Histoire et du progrès. De leurs efforts et de leur « ijtihad » est né l’âge d’or islamique qui a développé le savoir humain, les sciences exactes, la philosophie, les arts et les techniques, emportant dans son essor d’anciens peuples et d’autres confessions. Puis cette belle saga a cessé comme par enchantement un jour et à sa place s’installa durablement la sècheresse dans l’esprit,  le cœur, l’âme, le visage, le propos…

Le souffle originel du Coran a porté les musulmans jusqu’à cette étape, jusqu’au point d’inflexion au-delà duquel la raison a été vaincue par le conservatisme, le littéralisme, le rigorisme, le maraboutisme… Depuis, les « hommes de religion » ont monopolisé l’étude du Coran et son interprétation, interdit à quiconque de s’en mêler et figé l’islam dans l’immobilisme et la décadence. Après les maigres acquis arrachés à la colonisation comme des butins de guerre, le monde arabo-musulman s’est de nouveau mis sous les fourches caudines de l’ancien « ilm », plus déphasé qu’à tout autre époque.

Nous vivons la tête farcie de superstitions et d’approximations sur la religion, Dieu, le diable, l’inconnaissable (« ilm-al-ghaïb », confondu avec l’invisible et l’immatériel). Nous craignons de blasphémer en cherchant à comprendre quelque chose, en posant une question de fond ou en avouant un malaise devant des propos insensés ou une fatwa heurtant la raison. Nous sommes culpabilisés sans relâche, persécutés dans nos moindres pensées, nous doutons de tout et de tous, nous avons mis à la place de nos cerveaux les directives de « cheikhs » cathodiques de plus en plus impudiques et envahissants. D’où vient cette addiction au charlatanisme ? Cette éternelle prédisposition au raspoutinisme ? 

Le Dieu du « donnant-donnant », du « prêté pour un rendu », de la récompense éternelle en contrepartie de quelques années de piété individualiste et intéressée ne peut plus satisfaire la quête spirituelle à l’ère moderne. Les choses ne peuvent pas être aussi simplistes, aussi vulgaires. Ce n’est ni à la mesure du Dieu qui a créé un Univers en perpétuelle expansion, ni compatible avec une religion rationnelle comme l’islam. Cette « raison d’être sur la Terre » ne peut ni inspirer des vocations et des génies, ni inciter à produire des idées neuves, ni conduire à des avancées scientifiques et philosophiques, mais juste emplir la terre de moutons de Panurge, d’êtres n’ayant rien à faire en ce siècle.

Un débat public est né spontanément autour de la problématique que j’ai soulevée et dont la finalité, dois-je encore le rappeler, est de sortir la mentalité islamique de l’impasse intellectuelle où elle se trouve, et non de jeter le doute sur la foi islamique en soi. Ce qui revient à passer entre les gouttes comme je l’ai écrit, car il est impossible de viser un tel but sans perturber l’humeur de l’ « ignorance sacrée » drapée dans ses certitudes dont celle d’être la gardienne attitrée de l’islam qu’elle dresse immédiatement contre quiconque la critique.

J’ai déploré que ce débat ait été réduit à la seule question du classement des sourates du Coran par des esprits étroits qui n’ont pas lu ce que j’ai écrit, n’y ont rien compris ou estiment tout bonnement que je n’ai pas le droit d’en parler. Au nom de quoi ? Au nom de qui ? Ce droit, le Coran me le donne comme il le donne à tout autre musulman qui réfléchit et produit des idées. Je l’ai exercé en écrivant sur l’islam sans interruption depuis 1970, sans en demander l’autorisation à quiconque ni que quiconque ne me l’interdise. 

L’étude du Coran dans l’ordre chronologique ne dérange en rien Dieu, le Livre saint ou l’islam. Au contraire, elle éclaire d’un nouveau jour l’intellect et revivifie le rapport personnel à l’islam. En renouant avec la perspective originelle du Coran on découvre combien, en plus de ses autres vertus, il est logique et cohérent.

Le débat gagne en ampleur, ce qui est un signe de bonne santé intellectuelle de la société algérienne surtout quand les interventions ne consistent pas en des invectives ou des procès d’intention, mais se concentrent sur les idées mises en débat pour les enrichir, les critiquer ou les réfuter. Pourquoi la pensée algérienne ne serait-elle pas, dans ce domaine ou un autre, à l’origine d’un mouvement de pensée novateur qui s’étendrait au reste du monde arabo-musulman ?

Il s’est trouvé des intervenants qui, contre tout bon sens, ont nié l’existence de l’ordre chronologique tandis que d’autres, m’imputant des actes auxquels ils doivent être eux familiers, le plagiat, ont mesquinement prétendu que j’ai pris mon inspiration dans les travaux des orientalistes. Ils sont trois ou quatre à avoir enfourché ce cheval à travers de vagues insinuations sans montrer en quoi, dans quel article ou paragraphe, eux qui auraient été bien heureux de me « confondre ». Ils ont dû penser, mus par je ne sais quel ressentiment, qu’il leur suffisait de le dire pour que ce soit cru. Eh bien non, messieurs les ulémas et douktours, il vous faut mouiller le burnous un peu plus.

Pas un seul critique, sur la vingtaine d’articles parus à ce jour dans la presse arabophone, sans parler des centaines, voire des milliers de commentaires postés, ne s’est arrêté à ce que j’ai écrit pour dire: ceci est faux, cela est un plagiat, cette idée est attentatoire à l’islam… Aucun n’a esquissé le moindre début de réponse aux questions que j’ai soulevées, se contentant de survoler le sujet et de faire chorus avec ceux qui, plus franchement, hurlent au blasphème. 

Je rappelle qu’il s’agit du verset 3 de sourate «al-Maïda», des versets relatifs à la création physiologique et historique de l’homme et de ceux relatifs à la création des cieux et de la terre. Se trouvera-t-il des ulémas et des «douktours» assez honnêtes et compétents pour nous aider, moi et ceux que le sujet intéresse en Algérie et ailleurs, à trouver des réponses à ces questionnements et à d’autres comme cette nouvelle fournée (non volée aux orientalistes) :

Voici quelques autres questions :

1) Le Prophète a dit : « Dieu enverra à cette communauté au début de chaque siècle qui rénovera sa religion ». Le pronom relatif « qui » (« men yujaddidou ») s’applique en français comme en arabe au singulier et au pluriel. « Rénover » est à prendre au sens de renaissance historique, et « Religion » renvoie à la dimension civilisationnelle et non au dogme.

Si cette lecture du hadith est correcte, il devrait être apparu au cours des treize siècles passés un grand nombre de «rénovateurs » ou au minimum treize. Or on n’en connait pas un seul à qui il ait été permis de « rénover » l’islam. Serait-ce que l’état de la « umma», étant excellentissime, ne l‘a pas nécessité ? En quel cas pourquoi ce hadith ?

2) Si le Coran a été révélé en la forme des sourates actuelles, comme persistent à le soutenir certains, pourquoi une quinzaine d’entre elles portent-elles de multiples noms comme « al-Fâtiha » (près de 20 noms dont « al-Madh », « al-Asâs », « Umm-al-Kitab » et « Sab’u-l-mathani »), « at-Tawba » («al-Barâa », « al-Mûkashisha », « al-Mûba’thira », « al-Fâdiha », etc), « An-Nahl » (« an-Nâ’m »), « al-Isrâ » (« les Israélites »), « as-Sajda » (« al-Madjadji’ »),« Fâtir » (« al-Mala’ika »),« Ghafir » (« al-Mu’min »),« Fussilat » (« as-Sajda »),« Mohammed » (« al-kital »), « al-Mulk » (« Tabâraka » et « Mûnjiya »), « al-Insan » (« ad-Dahr ), « al-Alak » (« al-kalam »),« al-Ma’ûn » (« Araayta »), « al-Massad » (« Abou Lahab », « la Flamme » et « Périssent ») et « al-Ikhlas » (« at-Tawhid ») ?

Voici l’avis sur le sujet d’un « alem » algérien, auteur d’une excellente traduction du Coran, Hamza Boubakeur, ex-recteur de la mosquée de Paris :

« Dans la plupart des sourates, le titre retenu par les premiers recenseurs du Coran et respecté par la tradition n’a qu’une valeur indicative. Il facilite pour la mémoire la désignation d’une sourate (qui ne constitue nulle part un chapitre) grâce à la mise en relief d’un mot qui paraît caractéristique dans le texte. Le titre n’est ni un argument, ni un leitmotiv, ni un rappel d’évènement ou de circonstance, ni une précision du thème développé… Les sourates sont classées par ordre de longueur. Ce classement arbitraire, officiellement imposé, est différent de celui du corpus d’Ibn Mas’ûd et de Ubayy. Il ne correspond ni à un enchaînement logique ni à un quelconque souci de la chronologie de la révélation. Les 114 sourates du Coran sont réparties suivant un usage traditionnel compte tenu des besoins de l’étude par cœur du texte sacré… » (Traduction du Coran, Ed. ENAG, Alger, 1989).

3) Tout le monde sait que le Coran se compose de 114 sourates, 86 mecquoises et 28 médinoises. En réalité, il se compose de 51 sourates mecquoises, 22 sourates médinoises et d’une troisième catégorie que j’appellerai les sourates « mixtes » et qui sont au nombre de 41, soit un peu plus du tiers du Coran. Par « mixtes », j’entends les sourates mecquoises hébergeant des versets médinois et les sourates médinoises hébergeant des versets mecquois. Elles se répartissent en 35 sourates mecquoises comportant des versets médinois, et 6 sourates médinoises comportant des versets mecquois.  Connaît-on les raisons de ces permutations, même si elles ne portent que sur un petit nombre de versets en regard de l’ensemble ?

Les sourates mecquoises comportant des versets médinois sont : « al-An’âm », « al-A’râf », « Yûnus », « Hûd », « Youcef », « Ibrahim », « al-Hijr », « an-Nahl », « al-Isra », « al-Kahf », « Maryam », «Ta Ha », « al-Furkan », « ach-Chouâra », « al-kassas », « al-Ankabût », « ar-Rum », « Lukman », « as-Sajda », « Sabâ », « Ya Sin », « az-Zumar », « Ghâfir », « ach-Choura », « az-Zukhrûf », « ad-Doukhan », « al-Djathiya », « al-Ahkaf », « kaf », « an-Najm », « al-kamar », « al-Waki’â », « al-kalam », « al-Muzammil » et « al-Ma’ûn ».

Les sourates médinoises comportant des versets mecquois sont : « an-Nisa », « al-Anfal », « at-Tawba », « al-Hadj », « Mohammed » et « ar-Rahmân ».

4) Il est plus ou moins facile de comprendre que des versets médinois aient été transférés dans des sourates mecquoises, leur étant postérieures. Mais comment expliquer la montée de versets mecquois, très antérieurs, vers des sourates médinoises comme « an-Nisa », révélée en 92e position, « ar-Rahman », révélée en 97e position, ou « al-Hadj », révélée en 103e position ? Où se trouvaient ces versets avant cette mutation ?

5) Les ulémas des premiers temps de l’islam ne s’accordent pas sur le nombre et/ou les numéros des versets transférés dans les sourates « an-Nisa », « al-An’âm », « al-A’râf »,« Hûd », « Yûsuf », « Ibrahim », « al-Kahf », « Maryam », « Ta Ha », « ach-Chouâra », « Ghâfir », « ad-Dûkhan » et deux ou trois autres. Pourquoi ?

6) Sourate « al-Qalam » est la 2e dans l’ordre chronologique et la 68e dans l’ordre actuel. Elle se compose de 52 versets dont 22 sont médinois (17 à 33 et 48 à 52). Entre les versets mecquois et médinois, il a dû s’écouler entre 13 ans si les versets médinois lui ont été annexés pendant la première année de l’hégire et 22 ans s’ils l’ont été durant la dernière. Quand exactement ces versets ont-ils été révélés ? Quand ont-ils été affectés à sourate « al-Qalam » ? Où étaient-ils entretemps ?

7) Sourate « at-Tawba » ne comporte pas de « basmala » parce qu’à l’origine elle faisait partie de sourate « al-Anfal » avant d’en être séparée. Elle occupe dans l’ordre chronologique la 113e place et dans l’ordre actuel la 9e, tandis que « al-Anfal » occupe la 88e place dans l’ordre chronologique et la 8e dans l’ordre actuel. Pourquoi cette inversion, « al-Anfal » venant juste après « at-Tawba », au lieu du contraire qui serait plus logique ?(faux)

 8) Sourate « at-Tawba » comporte le fameux « verset du sabre » qui est censé avoir abrogé beaucoup de versets qui l’ont précédé. Si elle faisait partie d’ « al-Anfal », elle perd ipso facto la capacité d’abrogation qui lui est prêtée (nâsakh et mânsûkh) puisqu’elle passerait de la 113e à la 88e place dans l’ordre de la Révélation.

Qu’en penser ? La réflexion et le débat continuent… 

« Le Soir d’Algérie » du 26 avril 2015

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