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LE CLOU QUI DEPASSE APPELLE LE MARTEAU

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‎ « Les chocs dangereux à l’avenir risquent de venir de l’interaction de l’arrogance ‎occidentale, de l’intolérance islamique et de l’affirmation de soi chinoise » S.P. Huntington ‎‎(« Le choc des civilisations »).

Ce titre est la reprise d’un proverbe japonais qui a concentré dans cette image suggestive la ‎philosophie sociale des sociétés extrême-orientales modelées par la pensée bouddhique, ‎confucéenne ou shintoïste.

En gros, dans cette culture l’harmonie est opposée à la différenciation, le conformisme à la ‎diversité, le monolithisme à la pluralité et la société à l’individu, donnant tout naturellement ‎lieu à travers leur histoire à des régimes politiques dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils ‎ont été vigoureusement autoritaires. Dans les évènements qui ont éclaté en 2014 à Hong ‎Kong, c’est cette philosophie de la vie qui était remise en question.

On trouve dans les sociétés façonnées par la culture islamique l’équivalent du proverbe ‎japonais, en plus brutal : « Les têtes qui mûrissent appellent le sabre », pour reprendre une ‎formule remontant aux premiers temps de l’islam dont l’auteur est Hadjadj ibn Youssef qui a ‎‎« vendangé » des centaines de têtes de ses coreligionnaires et faillit raser la Mecque.

Mais les deux types de sociétés n’ont pas fait le même usage de cette philosophie ‎autoritariste à travers l’Histoire. Le Japon, la Corée du sud et la Chine, pour ne prendre que ‎ces pays-là, sont aujourd’hui de véritables démocraties, pour les deux premiers, et de ‎grandes puissances économiques et technologiques pour les trois, tandis que les pays arabes ‎sont tous sous-développés en termes d’IDH. La plupart d’entre eux sont entrés dans un ‎processus de désagrégation dont personne n’entrevoit les limites.‎

DANS LE CAS DE LA CIVILISATION EXTREME-ORIENTALE LA SOCIETE A SECRETE CE ‎PRINCIPE POUR S’EDIFIER ET SE PERPETUER A TRAVERS LES AGES, TANDIS QUE DANS LES ‎PAYS MAGHREBINS ET MOYEN-ORIENTAUX CE SONT LES INDIVIDUS QUI, A L’IMAGE DES ‎ISLAMISTES RADICAUX DE NOS JOURS, LE BRANDISSENT DANS LES GRANDS MOMENTS ‎D’INTOLERANCE POUR ABOLIR TOUTE SOCIETE NE CORRESPONDANT PAS A LEUR VISION ‎SECTAIRE.

Les premiers ont fini par adapter leur mentalité au monde moderne, fait une place ‎régulièrement élargie dans leur législation à la notion de droits de l’homme et tempéré les ‎mœurs qui ont produit ce proverbe, tandis que les seconds sont plus que jamais aspirés par ‎un tourbillon régressif aussi insensé que sanglant.

Au Japon, l’empereur a abdiqué toute prétention à la divinité et tout pouvoir politique au ‎profit du parlement nippon. La Chine a instauré définitivement la république, et la Corée du ‎sud s’est dotée d’un pouvoir civil et démocratique.

EN AFGHANISTAN, AU PAKISTAN, EN SOMALIE, EN ALGERIE, EN IRAK, EN SYRIE, EN LIBYE, ‎EN EGYPTE, EN TUNISIE, AU MALI, AU NIGERIA, AU NIGER, ETC, L’ETAT MODERNE HERITE ‎DE LA COLONISATION, S’IL N’A PAS ETE MIS A BAS PAR LES ARMES DU TERRORISME, EST ‎SOURNOISEMENT DEMANTELE DANS LES ESPRITS PAR L’IDEOLOGIE SALAFISTE
.‎
QUEL EST L’INTERET DE CE SUJET POUR NOUS QUI NOUS ENFONÇONS CHAQUE JOUR UN ‎PEU PLUS DANS UNE COSMOGONIE MOYENAGEUSE OU IL N’EST OBSESSIONNELLEMENT ‎QUESTION QUE DE VOLONTE DE DIEU, DES DROITS DE DIEU SUR L’HOMME, DES DEVOIRS ‎DE L’HOMME ENVERS DIEU, DE « DEMEURE DE L’AU-DELA », MAIS PRESQUE JAMAIS DE ‎DROITS DE L’HOMME, DE DEVELOPPEMENT, DE RESPONSABILITE HISTORIQUE OU DU ‎SORT COMMUN DE L’HUMANITE ?‎

Ce n’est pas à cause de la distance, vu le développement fabuleux des NTIC, que la ‎‎« révolution des parapluies » ne nous a pas captivés comme l’ont fait les mouvements de ‎foule arabes en 2011. Les manifestations de Hong Kong, loin de nos yeux et infiniment plus ‎loin encore de nos cœurs fermés aux palpitations du monde non arabo-musulman, ne ‎pouvaient dès lors passionner nos médias. ‎

L’explication à cette indifférence réside dans l’absence de résonnance culturelle de ces ‎évènements en nous, évènements dans lesquels les plus intelligents parmi nous ont dû voir ‎un autre « printemps arabe » préludant à un autre cycle d’«anarchie créative» en Asie.

NOUS SOMMES FATIGUES DES « REVOLUTIONS DEMOCRATIQUES » SANS EN AVOIR ‎JAMAIS CONNU UNE SEULE DEPUIS L’AUBE DES TEMPS.

ON NOUS EN A DEGOUTES A FORCE DE NOUS LES DECRIRE COMME DES SOURCES DE ‎DESORDRE, DE GUERRE CIVILE, D’INTERVENTION ETRANGERE, DE DESTRUCTION DE ‎L’INTEGRITE TERRITORIALE ET NATIONALE, METTANT UN SOIN PARTICULIER A OCCULTER ‎LE SUCCES DES REVOLUTIONS CIVIQUES QUI ONT EU LIEU AU COURS DU DERNIER DEMI-‎SIECLE AU PORTUGAL, EN ESPAGNE ET DANS MAINT PAYS D’EUROPE DE L’EST, ‎D’AMERIQUE LATINE ET D’ASIE, LIBERANT DES CENTAINES DE MILLIONS D’HOMMES DU ‎DESPOTISME POUR LES INVESTIR DANS DE FRUCTUEUSES POLITIQUES DE ‎DEVELOPPEMENT.‎

La Chine avait déjà plusieurs problèmes hérités des vicissitudes de son histoire (Tibet, ‎Taïwan, Xing-jiang…). ‎

Un nouveau vient d’apparaître, celui de Hong Kong, un territoire situé au sud-est de Canton, ‎s’étalant sur une superficie de 1100 km2, et associant une fine bande côtière et une ‎minuscule île de la Mer de Chine.

Ce territoire avait été concédé avec sa population aux Britanniques en 1842, à l’époque où ‎prévalait la philosophie confucéenne, et restitué à la Chine en 1997 avec une population, ou ‎à tout le moins une importante élite sociale, celle qui est sortie dans la rue, acquise à la ‎philosophie démocratique. ‎

C’est ce qui pose problème, c’est là que le bât blesse. Le clou est là, bien saillant, mais les ‎autorités chinoises ont jusqu’ici eu la sagesse de ne pas sortir le marteau en dépit de leur ‎crainte des conséquences que pourrait entraîner ce mouvement dans d’autres régions de ‎leur vaste pays.

La rétrocession de Hong Kong à la Chine s’est faite en douceur, par la voie diplomatique et ‎sur la base d’un Accord signé avec la Grande-Bretagne en 1984. Juste après la signature de ‎l’Accord, Pékin a ouvert avec les représentants de la colonie des pourparlers qui ont abouti à ‎la rédaction d’une loi fondamentale entérinée par le parlement chinois en 1990.

Cette loi-cadre a institué la « région administrative spéciale de Hong Kong » jouissant d’un ‎statut d’autonomie jusqu’en 2047, échéance à laquelle il sera mis fin au principe dérogatoire ‎de « Un pays, deux systèmes ».

Macao, sur la côte sud de la Chine, a été rétrocédée par le Portugal aux autorités chinoises ‎selon le même protocole en 1999 après une occupation qui a duré 442 ans.‎
Entre-temps, Hong Kong a le droit de disposer de sa propre législation, de sa propre ‎monnaie et d’un système politique reposant sur un Conseil législatif de 60 membres et un ‎chef de l’Exécutif. Une moitié des membres du Conseil est élue par la population, et l’autre ‎moitié par les principales organisations socioprofessionnelles pour un mandat de quatre ans. ‎C’est ce parlement qui, à son tour, élit le chef de l’Exécutif sur une liste de candidats agrée ‎par Pékin. ‎

En parlant du Hong Kong d’aujourd’hui on parle de la troisième place financière mondiale, ‎d’infrastructures aéroportuaires parmi les plus importantes de la planète, d’une population ‎de sept millions d’habitants dont le revenu annuel moyen est supérieur à 40.000 dollars, d’un ‎système éducatif aux normes internationales et d’universités parmi les meilleures du ‎monde.‎

Attachés au modèle de vie acquis au cours des 150 ans de cohabitation avec les ‎Britanniques, des dizaines de milliers de manifestants, dont une majorité d’étudiants, sont ‎sortis dans la rue, ont occupé des espaces publics et lancé un mouvement de désobéissance ‎civile pour revendiquer non pas des avantages matériels, mais des changements ‎institutionnels allant dans le sens d’avoir mieux que ce que leur ont laissé les Britanniques et ‎plus que ce que leur propose le gouvernement de Pékin. ‎
UN DE LEURS MOTS D’ORDRE ETAIT : « SI L’ON NE CRIE PAS DANS LE SILENCE, LE ‎SILENCE NOUS ANEANTIRA ».

Ce que veulent en substance ces contestataires, c’est la démission de l’actuel chef de ‎l’Exécutif et l’élection au suffrage universel direct du Conseil législatif et d’un nouveau chef ‎de l’Exécutif choisi par les électeurs et non adoubé par Pékin, demandes jugées irrecevables ‎par le pouvoir central. Le bras de force se poursuit dans une ambiance dangereuse ‎quoiqu’aucune victime n’ait été déplorée jusqu’ici.‎

Si la Chine continentale s’est convertie de son propre gré au capitalisme dans les années ‎‎1980 avec une réussite économique qui a stupéfié le monde, elle n’a rien changé au système ‎politique communiste qui la régente depuis 1949. On peut passer du communisme au ‎capitalisme en quelques années avec des résultats inespérés, et la Chine en est, encore une ‎fois, le meilleur exemple.

Mais une population n’ayant jamais connu le communisme peut-elle avoir assez de 50 ans ‎pour passer du libéralisme politique au parti unique, c’est-à-dire accepter de chuter d’un ‎système démocratique où les décisions sont prises au nom du plus grand nombre au ‎‎« centralisme démocratique » où les décisions sont concentrées entre les mains des ‎membres du Comité central du parti unique ?‎

L’ETERNITE NE SUFFIRAIT PAS POUR FAIRE ACCEPTER UN TEL NON-SENS A UNE ‎POPULATION QUI N’A JAMAIS CONNU LA CHAPE DE PLOMB COMMUNISTE. PASSE POUR ‎UN PEUPLE QUI N’A CONNU QUE CELA, MAIS OU ET QUAND A-T-ON VU DEPUIS LA ‎CHUTE DU MUR DE BERLIN ET L’ECROULEMENT DE L’UNION SOVIETIQUE UNE ‎DEMOCRATIE SE TRANSFORMER EN DICTATURE ? QUEL VOYANT ACCEPTERAIT ‎DELIBEREMENT DE DEVENIR AVEUGLE ? QUEL ETRE HUMAIN RICHE ASPIRERAIT A ‎DEVENIR PAUVRE ?‎

Il est difficile de prédire l’issue du face-à-face entre le clou et le marteau, mais ce serait une ‎erreur d’y voir un remake des évènements de la place Tiananmen. Les étudiants et ‎intellectuels pékinois qui, au printemps 1989, ont eu le courage de braver les chars pour ‎revendiquer la démocratie étaient une infime minorité dans l’océan humain chinois. ‎

Ils n’étaient pas regroupés dans un territoire s’apparentant à un pays. Ils aspiraient à être ‎délivrés du communisme et à le remplacer par un ordre démocratique, alors que c’est le ‎contraire qui est réservé aux Hongkongais qui ne rêvent pas la nuit, sous leur couette, ‎d’échapper aux griffes de la démocratie pour se réfugier dans le giron consolateur du parti ‎unique. Ils ne conçoivent pas un avenir autoritaire après avoir baigné dans la démocratie.‎

ILS ONT GOUTE AU FRUIT PARADISIAQUE, LA LIBERTE, ET N’ENTENDENT PAS SE RESIGNER ‎AU GOULAG. EST-IL POSSIBLE, A TITRE D’EXEMPLE, D’IMAGINER DES MILLIERS DE CITOYENS ‎DE COREE DU SUD METTANT EN PERIL LEUR VIE POUR S’ETABLIR EN COREE DU NORD ?‎

Les choix qui s’offrent au gouvernement chinois sont divers, et nul au monde n’est qualifié ‎pour leur donner des leçons car ce peuple et ses dirigeants ont réalisé depuis l’Antiquité et ‎tout récemment encore de véritables prouesses dans tous les domaines, hissant haut le ‎génie de l’homme et contribuant à son progrès intellectuel et technique. L’économie de ‎Hong Kong représente pour la Chine un important atout et sa population une ressource ‎humaine éduquée, performante et compétitive.

La Chine est un mastodonte en termes de nombre et de positionnement géostratégie, de ‎même qu’elle est une gigantesque mosaïque culturelle. Tout autant que sa voisine, l’Inde, ‎qui a gagné le titre de « plus grande démocratie du monde » malgré la diversité de ses ‎ethnies, de ses langues et de ses religions. Mais l’Inde n’a pas une économie libérale et un ‎système politique hérité de Staline. ‎

Aussi le bras de force entre le David de Hong Kong et le Goliath de Pékin n’est-il que ‎l’objectivation de cette contradiction non encore résolue par la Chine, mais qu’elle ne ‎saurait maintenir ad vitam aeternam si elle veut prendre toute sa place dans le monde ‎multipolaire de demain.‎

L’image du coup de marteau sur la tête du clou est plaisante et vraie au sens propre. Le ‎menuisier, le charpentier, le cordonnier, le maçon, le maréchal-ferrant, le bricoleur, etc, le ‎font quotidiennement et à bon escient. ‎

MAIS ELLE PEUT EXPRIMER UN CRIME, UN MAL, LORSQUE LE COUP DE MARTEAU ‎S’ABAT, AU SENS FIGURE, SUR LA TETE D’HOMMES OU DE PEUPLES AU NOM D’UN ‎SYSTEME POLITIQUE OBSOLETE, D’INTERETS CLANIQUES, DE LA FORCE BRUTE, DU ‎DESPOTISME OU DU FANATISME.

C’EST CE QU’A SOUVENT FAIT L’ARROGANCE OCCIDENTALE, C’EST CE QUE COMPTE FAIRE ‎AVEC RESOLUTION L’ISLAMISME IGNARE, ET CE A QUOI NE DOIT PAS POUSSER ‎L’«AFFIRMATION DE SOI CHINOISE» POUR QUE N’EN RESULTE PAS UN CHOC ‎DANGEREUX POUR SON AVENIR AINSI QUE LE PREDISAIT L’AUTEUR DU «CHOC DES ‎CIVILISATIONS».‎

La plus vaste stratégie de chasse au « clou qui dépasse » n’est plus l’apanage du ‎communisme, il a pratiquement disparu du monde. Elle n’est plus celui des sociétés ‎confucéennes ou shintoïstes. Elles se sont développées, libéralisées et culturellement ‎modernisées pour l’essentiel, mais elle est en voie de devenir le label, la marque déposée de ‎l’islam, en fait de l’islamisme. ‎

L’ERE OU ON PENSAIT, EN CES TERMES OU D’AUTRES, QUE « LE CLOU QUI DEPASSE ‎APPELLE LE MARTEAU » EST EN VOIE D’ETRE DEFINITIVEMENT CLOSE PARTOUT DANS ‎L’UNIVERS SAUF DANS DE LARGES PANS DU MONDE MUSULMAN OU ON OBSERVE UNE ‎FURIEUSE ENVIE D’ŒUVRER PAR LE SABRE A TOUT RAMENER, HOMMES, FEMMES, ‎NATURE, IDEES, APPARENCES, A UNE DESESPERANTE UNIFORMITE SOUS L’AUTORITE DE ‎ZOMBIES CROYANT FERMEMENT RESSEMBLER AU PROPHETE ET REPRODUIRE SES ACTES.‎

IL N’Y A PAS DE MOUVEMENT CIVIQUE QUI VAILLE POUR L’ISLAMISME, NI D’IDEAL A ‎CHERCHER A REALISER EN DEHORS DE L’AGE D’OR DES QUATRE PREMIERS CALIFES. ‎POUR LA MAJORITE DE CEUX EN AGE DE VOTER DANS LES PAYS MUSULMANS OU LE ‎VOTE EXISTE LA SOLUTION N’EST PAS A CHERCHER DANS L’AVENIR, ELLE EST TOUTE ‎TROUVEE DANS LE « SALAF », DANS LA REPRODUCTION D’UN IDEAL QUI N’A PRESQUE ‎JAMAIS EXISTE MAIS AUQUEL LA MAJORITE CROIT ET EST DISPOSEE A TENTER ‎L’AVENTURE N’IMPORTE QUAND, N’IMPORTE OU ET A N’IMPORTE QUEL PRIX POUR LUI ‎DONNER CORPS. ‎

L’AVENIR NE NOUS INTERPELLE PAS, LA LIBERTE NE NOUS TENTE PAS, SEULES NOUS ‎SEDUISENT LES CHIMERES DE L’ETAT ISLAMIQUE, SEUL LE PASSE NOUS PARLE ET NOUS ‎CULPABILISE, UN PASSE MYTHIFIE, FALSIFIE MAIS IRREMEDIABLEMENT DEPASSE.

En octobre 1959 Malek Bennabi recevait en son domicile au Caire un groupe d’étudiants ‎soudanais dont l’un lui demanda : « Comment faire pour porter le message de l’islam au ‎monde ?» ‎

SA REPONSE FUT : « LE MONDE N’ATTEND PAS NOTRE MESSAGE ISLAMIQUE, MAIS TOUT ‎MESSAGE QUI PEUT LUI APPORTER DU BIEN. LA QUESTION EST DONC DE SAVOIR SI, ‎DANS LA SITUATION MATERIELLE ET MORALE DE L’HUMANITE ACTUELLE, IL Y A UNE ‎NECESSITE FONDAMENTALE QUE L’ISLAM PEUT SATISFAIRE. SI CELA EST, JE DIRAIS QUE ‎LE MONDE ATTEND NOTRE MESSAGE. IL Y A DONC LIEU DE VERIFIER D’ABORD ‎L’EXISTENCE D’UNE TELLE NECESSITE… ».

Sécateur, marteau, sabre, machette, tout cet attirail barbare n’est en l’occurrence que le ‎prolongement d’une idée, l’islamisme, son passage de l’état gazeux à l’état solide et létal. Le ‎calife des temps modernes est déjà là, c’est le chef de «Daesh», et il a sommé l’ensemble ‎des musulmans à travers le monde de lui prêter allégeance sous peine d’apostasie et donc ‎de sévices corporels. ‎

DES DIZAINES DE MILLIERS D’HOMMES ET DE FEMMES DE TOUTES LES CONTREES LA LUI ‎ONT DEJA ACCORDEE, TANDIS QU’UNE COALITION INTERNATIONALE S’EST LEVEE POUR ‎LUI BARRER LA VOIE DE L’« ETAT ISLAMIQUE » ET LUI SIGNIFIER QUE LE CLOU QUI ‎DEPASSE AUJOURD’HUI DANS L’EDIFICE MONDIAL C’EST LUI, UN CLOU ROUILLE QUI NE ‎SERA PAS ENFONCE AVEC UN MARTEAU, MAIS ARRACHE AVEC UN ARRACHE-CLOU ‎POUR NE PAS CONTAMINER L’EDIFICE DE LA CIVILISATION HUMAINE.‎

‎« Le soir d’Algérie » du 09 octobre 2014‎

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